dimanche 31 mars 2013

La tombe vide

Jean 20,1-9

Le dimanche matin, très tôt, Marie de Magdala part vers la tombe. Il fait encore nuit. Il y avait une grosse pierre à l'entrée et Marie voit qu'on l'a enlevée. Alors elle part en courant, elle va trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait. Elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de la tombe, et nous ne savons pas où on l'a mis ! »
Pierre et l'autre disciple partent, ils vont vers la tombe. Ils courent tous les deux ensemble, mais l'autre disciple court plus vite que Pierre et il arrive le premier à la tombe. Il se penche et il voit les bandes de tissu posées par terre, mais il n'entre pas. Simon-Pierre arrive après lui. Il entre dans la tombe, il regarde les bandes de tissu posées par terre. Il regarde aussi le linge qu'on avait mis sur la tête de Jésus. Ce linge n'est pas posé avec les bandes de tissu, il est enroulé à part, à un autre endroit. Alors l'autre disciple, celui qui est arrivé le premier à la tombe, entre, lui aussi. Il voit et il croit. En effet, les disciples n'avaient pas encore compris ce que les Livres Saints annonçaient : Jésus doit se relever de la mort.

MA RÉFLEXION :

Quand sortirons-nous les cadavres de notre tombe ? Ces cadavres qui sont là depuis souvent plusieurs années et que nous n'osons plus regarder en face ! Dieu nous donne l'occasion de le faire et ce sans regret mais plutôt dans la joie du bonheur retrouvé. Amen !

samedi 30 mars 2013

Jésus s'est réveillé de la mort

Luc 24,1-12

Le dimanche matin, très tôt, les femmes vont vers la tombe. Elles apportent l'huile et les parfums qu'elles ont préparés. Elles voient qu'on a roulé la pierre qui fermait la tombe. Elles entrent, mais elles ne trouvent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savent pas ce qu'il faut penser. Tout à coup, deux hommes se présentent devant elles, ils portent des vêtements très brillants. Les femmes ont peur et baissent la tête. Les deux hommes leur disent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici, mais il s'est réveillé de la mort. En effet, rappelez-vous ce qu'il vous a dit quand il était encore en Galilée : “Le Fils de l'homme doit être livré au pouvoir des pécheurs. Ils vont le clouer sur une croix, et le troisième jour, il se relèvera de la mort.” »
Alors les femmes se souviennent des paroles de Jésus. Elles quittent la tombe et elles vont raconter tout cela aux onze disciples et à tous les autres. Ces femmes, ce sont Marie-Madeleine, Jeanne, Marie la mère de Jacques, et d'autres femmes encore. Elles racontent tout cela aux apôtres, mais les apôtres pensent qu'elles disent n'importe quoi, et ils ne les croient pas. Pourtant, Pierre se lève et court vers la tombe. Il se penche et voit seulement les linges qui ont entouré le corps. Il rentre chez lui, très étonné de ce qui est arrivé.

MA RÉFLEXION :

Quand nous réveillerons-nous de la mort, de nos morts ? Ces morts de tous les jours qui nous hantent et qui nous empêchent d'avancer et de faire le bien que l'on doit faire autour de nous. Il est ressuscité, nous sommes ressuscité ! Amen !

vendredi 29 mars 2013

La passion de Jésus ; notre passion !

Jean 18,1-40.19,1-42


Après que Jésus a dit cela, il part avec ses disciples, de l'autre côté du torrent du Cédron. Là, il y a un jardin où il entre avec ses disciples. Judas, celui qui va livrer Jésus, connaît cet endroit. En effet, Jésus est souvent venu là avec ses disciples. Judas conduit une troupe de soldats et des gardes du temple. Ils viennent de la part des chefs des prêtres et des Pharisiens. Ils arrivent dans le jardin avec des torches, des lampes et des armes. Jésus sait tout ce qui va lui arriver. Il s'avance et leur demande : « Qui cherchez-vous ? » Les soldats lui répondent : « Jésus de Nazareth. » Il leur dit : « C'est moi. » Avec les soldats, il y a aussi Judas, celui qui livre Jésus.6Au moment où Jésus leur dit : « C'est moi », les soldats reculent et tombent par terre. Il leur demande une deuxième fois : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui disent : « Jésus de Nazareth. » Jésus leur répond : « Je vous l'ai dit, c'est moi. Si c'est moi que vous cherchez, laissez partir ceux-là ! »
De cette façon, ce que Jésus a annoncé se réalise : « Père, je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés. » Simon-Pierre porte une épée. Il la sort de son étui, il frappe le serviteur du grand-prêtre et lui coupe l'oreille droite. Ce serviteur s'appelle Malkus. Mais Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée dans son étui. La coupe de souffrance que le Père m'a donnée, est-ce que je ne vais pas la boire ? »
Alors, la troupe des soldats, leur commandant et les gardes des chefs juifs arrêtent Jésus et ils l'attachent avec des cordes.
Ils emmènent d'abord Jésus chez Hanne. Hanne est le beau-père de Caïphe, et cette année-là, Caïphe est le grand-prêtre. C'est Caïphe qui a donné ce conseil aux chefs juifs : « Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple. »
Simon-Pierre et un autre disciple suivent Jésus. Le grand-prêtre connaît cet autre disciple, c'est pourquoi celui-ci entre avec Jésus dans la cour du grand-prêtre. Mais Pierre reste dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple, celui que le grand-prêtre connaît, sort de la cour. Il parle à la femme qui garde la porte et il fait entrer Pierre. La servante qui garde la porte dit à Pierre : « Tu es bien un des disciples de cet homme, toi aussi ? » Pierre lui répond : « Non. Pas du tout ! »
Il fait froid, les serviteurs et les gardes du temple ont allumé un feu. Ils sont là et ils se chauffent. Pierre est avec eux et il se chauffe aussi.
Le grand-prêtre pose des questions à Jésus sur ses disciples et sur ce qu'il enseigne. Jésus lui répond : « J'ai parlé à tout le monde en public. J'ai toujours enseigné dans les maisons de prière et dans le temple, là où tous les Juifs se rassemblent. Je n'ai rien dit en secret. Pourquoi est-ce que tu m'interroges ? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui m'ont écouté. Ils savent bien ce que j'ai dit. »
Quand Jésus dit cela, un des gardes du temple qui est là lui donne une gifle. Il lui dit : « C'est de cette façon que tu réponds au grand-prêtre ? » Jésus dit au garde : « Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal. Mais si j'ai bien parlé, pourquoi est-ce que tu me frappes ? »
Alors Hanne envoie Jésus chez Caïphe, le grand-prêtre. Jésus reste attaché.
Pendant ce temps, Simon-Pierre reste dans la cour, il se chauffe. On lui dit : « Tu es bien un des disciples de cet homme, toi aussi ? » Pierre répond : « Non, ce n'est pas vrai ! » Il y a là un serviteur du grand-prêtre. C'est à quelqu'un de sa famille que Pierre a coupé l'oreille. Ce serviteur dit à Pierre : « C'est bien toi que j'ai vu avec Jésus dans le jardin ? » Mais Pierre dit encore une fois : « Non, ce n'est pas moi ! » Et au même moment, un coq se met à chanter.
Ensuite, les soldats emmènent Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur romain. C'est le matin très tôt. Les chefs juifs n'entrent pas dans le palais. Ils veulent rester purs et pouvoir manger le repas de la Pâque. C'est pourquoi le gouverneur Pilate sort du palais. Il vient les trouver et il leur demande : « De quoi accusez-vous cet homme ? » Les chefs lui répondent : « Si nous t'avons livré cet homme, c'est qu'il a fait du mal. » Alors Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le d'après votre loi. » Ils lui répondent : « Nous n'avons pas l'autorisation de faire mourir quelqu'un. »
De cette façon, la parole que Jésus a dite peut se réaliser. En effet, il a déjà indiqué de quelle mort il allait mourir. Pilate rentre donc dans le palais. Il fait venir Jésus et lui dit : « Est-ce que tu es le roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « Pourquoi est-ce que tu demandes cela ? Est-ce que tu as pensé à cela toi-même, ou est-ce que d'autres te l'ont dit de moi ? » Pilate lui dit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Les gens de ton peuple et les chefs des prêtres t'ont livré à moi. Qu'est-ce que tu as fait ? » Jésus lui répond : « Mon royaume n'appartient pas à ce monde. Si mon royaume appartenait à ce monde, j'aurais des gens sous mes ordres. Ils auraient lutté pour qu'on ne me livre pas aux chefs juifs. Mais non, mon royaume n'est pas d'ici. » Pilate lui demande : « Donc, tu es roi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui le dis. Moi, je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Tous ceux qui appartiennent à la vérité écoutent mes paroles. » Pilate dit à Jésus : « Qu'est-ce que la vérité ? » Après que Pilate a dit ces mots, il sort de nouveau du palais. Il va trouver ceux qui accusent Jésus et leur dit : « Moi, je ne trouve aucune raison de condamner cet homme. Votre coutume veut que je vous libère un prisonnier pour la fête de la Pâque. Est-ce que vous voulez que je vous libère le roi des Juifs ? » Alors ils se mettent à crier : « Non ! Pas celui-là, mais Barabbas ! » Pourtant, ce Barabbas est un bandit.
Alors Pilate commande d'emmener Jésus et de le frapper à coups de fouet. Les soldats tressent une couronne avec des branches épineuses. Et, pour se moquer de Jésus, ils la posent sur sa tête. Ils lui mettent aussi un vêtement de chef en beau tissu rouge. Ils s'approchent de lui et lui disent : « Salut, roi des Juifs ! » Et ils lui donnent des gifles.
Pilate sort encore une fois et dit aux Juifs : « Écoutez ! Je vais vous amener Jésus dehors. Ainsi, vous comprendrez que je ne trouve aucune raison de le condamner. » Alors Jésus sort. Il porte la couronne d'épines et le vêtement rouge. Pilate leur dit : « Voici l'homme ! »
Quand les chefs des prêtres et les gardes du temple voient Jésus, ils se mettent à crier : « Cloue-le sur une croix ! Sur une croix ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et clouez-le sur une croix. Moi, je ne trouve aucune raison de le condamner. » La foule lui répond : « Nous avons une loi, et d'après cette loi, il doit mourir. En effet, il a dit qu'il était le Fils de Dieu. »
Quand Pilate entend ces mots, il a encore plus peur. Il rentre dans le palais et il demande à Jésus : « D'où viens-tu ? » Mais Jésus ne lui répond pas. Alors Pilate lui dit : « Tu ne veux pas me parler, à moi ? Tu ne sais donc pas que j'ai le pouvoir de te libérer et que j'ai aussi le pouvoir de te clouer sur une croix ? » Jésus lui répond : « Tu n'as sur moi aucun pouvoir, sauf celui que Dieu te donne. C'est pourquoi celui qui m'a livré à toi est plus coupable que toi. »
À partir de ce moment, Pilate cherche à libérer Jésus, mais la foule se met à crier : « Si tu libères cet homme, tu n'es pas un ami de l'empereur ! Tous ceux qui disent : “Je suis roi” sont des ennemis de l'empereur ! » Quand Pilate entend ces mots, il fait amener Jésus dehors. Il s'assoit sur un siège, à l'endroit appelé « Cour pavée », qu'on appelle en hébreu « Gabbata ».
C'est la veille de la fête de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Mais ils se mettent à crier : « À mort ! À mort ! Cloue-le sur une croix ! » Pilate leur dit : « Est-ce que je vais clouer votre roi sur une croix ? » Les chefs des prêtres répondent : « Notre seul roi, c'est l'empereur ! » Alors il leur livre Jésus pour qu'on le cloue sur une croix. On emmène donc Jésus.Il sort de la ville, en portant lui-même sa croix. Il va vers un endroit appelé « Le lieu du Crâne », qu'on appelle en hébreu « Golgotha ». Là, les soldats clouent Jésus sur la croix. Ils clouent aussi deux autres hommes sur des croix, l'un à la droite de Jésus, l'autre à sa gauche.
Pilate a donné l'ordre de faire une pancarte et de la fixer sur la croix. Il a fait écrire dessus : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs ». Beaucoup de Juifs lisent cette pancarte. En effet, l'endroit où on a mis Jésus sur la croix est près de la ville, et la pancarte est écrite en hébreu, en latin et en grec. Les chefs des prêtres disent à Pilate : « Ne laisse pas ce qui est écrit : “Le roi des Juifs” . Mais fais écrire : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” » Pilate leur répond : « Ce que j'ai écrit, je le laisse écrit. »
Quand les soldats ont cloué Jésus sur la croix, ils prennent ses habits. Ils en font quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prennent aussi son grand vêtement. C'est un vêtement sans couture, il est tissé d'un seul morceau, de haut en bas. Les soldats se disent entre eux : « Ne le déchirons pas. Mais tirons au sort pour savoir qui aura ce vêtement. » Ainsi, ce qui est écrit dans les Livres Saints se réalise :
« Entre eux, ils ont partagé mes habits.
Et ils ont tiré au sort
pour savoir qui aura mon vêtement. »
Voilà ce que les soldats ont fait.
Près de la croix de Jésus, il y avait sa mère, la sœur de sa mère, Marie la femme de Clopas et Marie de Magdala. Jésus voit sa mère. Il voit, auprès d'elle, le disciple qu'il aime. Jésus dit : « Mère, voici ton fils. » Ensuite il dit au disciple : « Voici ta mère. » Alors, à partir de ce moment, le disciple prend Marie chez lui.
Après cela, Jésus sait que tout est fini. Tout ce qu'on lit dans les Livres Saints doit arriver. C'est pourquoi Jésus dit : « J'ai soif. »
Il y a là un récipient plein de vinaigre. Les soldats trempent une éponge dans le vinaigre, ils mettent l'éponge au bout d'une branche d'hysope et ils l'approchent de la bouche de Jésus. Jésus prend le vinaigre. Ensuite il dit : « Tout est fini. » Il baisse la tête et il meurt.
C'est le jour où on prépare le sabbat. Les chefs juifs ne veulent pas que les corps restent sur les croix pendant le sabbat. En effet, ce sabbat est un jour particulièrement important. Ils vont donc demander à Pilate : « Fais-leur casser les jambes et fais enlever les corps ! » Les soldats viennent auprès des hommes mis en croix avec Jésus. Ils cassent les jambes du premier, puis celles du deuxième. Quand ils arrivent auprès de Jésus, ils voient qu'il est déjà mort. Alors ils ne lui cassent pas les jambes, mais un des soldats perce le côté de Jésus avec sa lance. Du sang et de l'eau en sortent aussitôt. Celui qui vous dit cela a été témoin de ce qui s'est passé, et son témoignage est vrai. Celui-là sait qu'il dit la vérité. De cette façon, vous aussi, vous pourrez croire. Tout cela est arrivé pour réaliser ce que les Livres Saints ont annoncé : « Aucun de ses os ne sera brisé. » On lit aussi dans les Livres Saints :
« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé. »
Joseph, de la ville d'Arimathée, était un disciple de Jésus, mais en secret. En effet, il avait peur des chefs juifs. Après la mort de Jésus, il va demander à Pilate la permission d'emporter son corps. Pilate est d'accord. Alors Joseph arrive et il emporte le corps de Jésus. Nicodème vient aussi. C'est lui qui était allé trouver Jésus pendant la nuit. Il apporte un mélange de myrrhe et d'autres parfums qui pèse environ 30 kilos. Joseph et Nicodème prennent le corps de Jésus. Ils l'enveloppent dans des bandes de tissu, en mettant le mélange de parfums. Chez les Juifs, c'est la coutume pour enterrer les morts. À l'endroit où on a cloué Jésus sur une croix, il y a un jardin. Dans ce jardin, il y a une tombe neuve, où on n'a jamais enterré personne. C'est le jour où les Juifs préparent le sabbat, et la tombe est toute proche. C'est pourquoi Joseph et Nicodème mettent Jésus dans cette tombe.

MA RÉFLEXION :

La passion de Jésus, c'est notre passion. Nous aussi, nous devons mourir à quelque chose pour vivre à quelque chose de plus grand, qui nous dépasse. Ce n'est pas être fou que de vouloir notre bonheur et le bonheur des autres, c'est foncièrement humain, dans le sens divin de la chose ! Oui, je dois mourir pour mieux vivre, tant pis pour ceux et celles qui prennent tout au pied de la lettre ! Amen !

mercredi 27 mars 2013

« Qu'est-ce que vous voulez me donner, si je vous livre Jésus ? »

Matthieu 26,14-25

Alors l'un des douze apôtres, appelé Judas Iscariote, va voir les chefs des prêtres et il leur dit : « Qu'est-ce que vous voulez me donner, si je vous livre Jésus ? » Les chefs des prêtres lui donnent 30 pièces d'argent. À partir de ce moment, Judas cherche une bonne occasion pour leur livrer Jésus.
C'est le premier jour de la fête des Pains sans levain. Les disciples s'approchent de Jésus et lui disent : « Nous allons te préparer le repas de la Pâque. Où veux-tu le manger ? » Jésus leur dit : « Allez à la ville, chez telle personne, et dites-lui : “Le maître dit : Le moment est arrivé pour moi. C'est chez toi que je vais manger le repas de la Pâque avec mes disciples.” » Les disciples font ce que Jésus leur a commandé et ils préparent le repas de la Pâque.
C'est le soir. Jésus s'installe pour le repas avec les douze apôtres. Pendant qu'ils sont en train de manger, Jésus dit : « Je vous l'affirme, c'est la vérité : l'un de vous va me livrer. » Les disciples deviennent tout tristes et ils se mettent à lui demander l'un après l'autre : « Seigneur, est-ce que c'est moi ? » Jésus leur répond : « Celui qui a mis la main avec moi dans le même plat, c'est lui qui va me livrer. Le Fils de l'homme va mourir, comme les Livres Saints l'annoncent. Mais quel malheur pour celui qui livre le Fils de l'homme ! Pour cet homme-là, ce serait une bonne chose de ne pas être né ! » Judas, celui qui va livrer Jésus, lui demande : « Maître, est-ce que c'est moi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui le dis. »

MA RÉFLEXION :

Cette question nous trotte dans la tête de temps en temps. Cette jalousie nous guette toutes les fois que nous avons une envie de posséder ce que l'autre a et ce n'est pas rare que ça se produise. À chaque fois, nous livrons Jésus à notre cupidité et à nos envies. En cette semaine, essayons de voir ces envies et de les éviter par amour pour les autres. Amen !

mardi 26 mars 2013

Tu diras trois fois que tu ne me connais pas

Jean 13,21-33.36-38

Après que Jésus a dit ces paroles, son cœur est troublé et il déclare : « Oui, je vous le dis, c'est la vérité : l'un de vous va me livrer. » Les disciples se regardent les uns les autres, ils ne savent pas de qui Jésus veut parler. L'un des disciples, celui que Jésus aime, est assis à côté de Jésus. Simon-Pierre fait un geste pour dire à ce disciple : « Demande à Jésus de qui il parle. » Alors le disciple se penche vers Jésus et il lui demande : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « Je vais tremper dans le plat un morceau de pain. Celui à qui je vais donner le morceau, c'est lui qui va me livrer. » Jésus trempe dans le plat un morceau de pain et il le donne à Judas, fils de Simon Iscariote. Judas le prend, et aussitôt Satan entre en lui. Jésus dit à Judas : « Fais vite ce que tu dois faire. »
Parmi les disciples qui sont là, personne ne comprend pourquoi Jésus dit cela. C'est Judas qui garde l'argent, alors quelques-uns pensent que Jésus a voulu dire : « Va acheter ce qu'il faut pour la fête », ou : « Va donner quelque chose aux pauvres. » Judas prend donc le morceau de pain et aussitôt, il sort de la maison. C'est la nuit.
Quand Judas est sorti, Jésus dit : « Maintenant, le Fils de l'homme reçoit de Dieu la gloire, et ainsi Dieu montre sa gloire en lui. Si le Fils montre la gloire de Dieu, Dieu montrera lui-même la gloire du Fils et il va bientôt la montrer. Mes enfants, je suis encore avec vous pour peu de temps, ensuite vous allez me chercher. Mais je vous dis maintenant ce que j'ai déjà dit aux Juifs : “Vous ne pouvez pas aller là où je vais.”
Simon-Pierre dit à Jésus : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répond : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant, mais tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, je ne peux pas te suivre maintenant ? Pourquoi donc ? Je suis prêt à donner ma vie pour toi ! » Jésus lui répond : « Tu es vraiment prêt à donner ta vie pour moi ? Oui, je te le dis, c'est la vérité : avant que le coq chante, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. »

MA RÉFLEXION :

Combien de fois nous disons ne pas connaître Jésus dans une journée ? Tous les jours, d'une manière ou d'une autre, nous faisons semblant de ne pas le connaître ! Nous ne le reconnaissons pas dans celui ou dans celle qui demande de l'aide, dans celui ou dans celle qui est condamné(e) par tout le monde, dans celui ou dans celle qui a faim. Oui, nous sommes tous et toutes des Pierre ! Mais Dieu est patient et il nous demandera un jour si nous l'aimons et il nous le demandera souvent et même tout le temps ! Amen !

lundi 25 mars 2013

Alors les chefs des prêtres décident de faire mourir aussi Lazare.

Jean 12,1-11

Six jours avant la fête de la Pâque, Jésus va à Béthanie. C'est le village de Lazare, l'homme qu'il a réveillé de la mort. Là, on offre un repas à Jésus. Marthe sert le repas, et Lazare est un de ceux qui mangent avec lui. Marie prend un demi-litre d'un parfum très cher, fait avec du nard pur, et elle le verse sur les pieds de Jésus. Ensuite, elle les essuie avec ses cheveux, et l'odeur du parfum remplit toute la maison. Alors Judas Iscariote, l'un des disciples de Jésus, celui qui va le trahir, se met à dire : « Il fallait vendre ce parfum pour 300 pièces d'argent et donner l'argent aux pauvres ! » Judas ne dit pas cela parce qu'il pense aux pauvres, mais parce que c'est un voleur. C'est lui qui garde le porte-monnaie et il prend ce qu'on met dedans. Mais Jésus dit : « Laisse-la tranquille ! Elle a fait cela d'avance pour le jour où on me mettra dans la tombe. Vous aurez toujours des pauvres avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. »
Une grande foule de Juifs apprend que Jésus est à Béthanie. Ils y vont non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir Lazare, que Jésus a réveillé de la mort. Alors les chefs des prêtres décident de faire mourir aussi Lazare. En effet, à cause de lui, beaucoup de Juifs les quittent et ils croient en Jésus.

MA RÉFLEXION :

Comme les chefs décident de faire mourir Lazare qui croit en Jésus comme Fils de Dieu, nos chefs d'aujourd'hui décident, par toutes sorte de stratagèmes, de nous faire mourir. Nous nuisons à la "liberté superficielle" qui règne aujourd'hui. Ne nous leurrons pas, nous nuisons à ce que le démon déploie d'effort pour amener à lui beaucoup des nôtres. Ne lâchons pas, continuons à croire que Jésus est mort et ressuscité pour nous sauver. Amen !

dimanche 24 mars 2013

Jésus passionné de chacun et de chacune de nous jusqu'à la mort !

Luc 22,14-71.23,1-56

Quand l'heure est venue, Jésus s'installe pour le repas avec les apôtres. Il leur dit : « J'ai beaucoup désiré manger ce repas de la Pâque avec vous, avant de souffrir. Oui, je vous le dis, je ne mangerai plus ce repas jusqu'au jour où Dieu l'offrira dans son Royaume. »
Ensuite, on donne une coupe de vin à Jésus. Il remercie Dieu, puis il dit : « Prenez cette coupe et partagez ce vin entre vous. Oui, je vous le dis, à partir de maintenant, je ne boirai plus de vin jusqu'à ce que le Royaume de Dieu arrive. »
Ensuite, Jésus prend du pain, il remercie Dieu, il partage le pain et le donne aux disciples en disant : « Ceci est mon corps donné pour vous. Faites cela en souvenir de moi. »
À la fin du repas, Jésus prend aussi la coupe de vin. Il dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, parce que mon sang est versé pour vous. Mais regardez ! La main de celui qui me livre prend la nourriture avec moi. Oui, le Fils de l'homme va vers la mort comme Dieu l'a décidé. Mais quel malheur pour cet homme qui le livre ! »
Alors les disciples commencent à se demander entre eux : « Lequel de nous va faire cela ? »
Ensuite les disciples se mettent à se disputer. Ils se demandent : « Lequel de nous est le plus important ? » Jésus leur dit : « Les rois des peuples les commandent comme des chefs, et ceux qui ont le pouvoir sur eux veulent qu'on les appelle “amis du peuple” . Mais vous, ne faites pas comme eux ! Au contraire, le plus important parmi vous doit être comme le plus jeune, et celui qui commande doit être comme celui qui sert. En effet, qui est le plus important ? Celui qui prend son repas ou celui qui sert ? C'est celui qui prend son repas. Eh bien, moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous êtes restés avec moi quand on était contre moi. Et moi, je peux vous donner le Royaume, comme mon Père me l'a donné. Alors vous mangerez et vous boirez avec moi dans mon Royaume, et vous serez assis sur des sièges de rois pour juger les douze tribus du peuple d'Israël. »
Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, Simon, écoute ! Satan a demandé de pouvoir vous secouer tous comme on secoue le grain dans un van pour le séparer de la paille. Mais moi, j'ai prié pour toi, j'ai demandé que tu ne perdes pas la foi. Et toi, quand tu reviendras à moi, rends tes frères plus forts. » Pierre lui dit : « Seigneur, je suis prêt à aller en prison avec toi et même à mourir avec toi ! » Jésus lui répond : « Oui, Pierre, je te le dis : aujourd'hui, avant que le coq chante, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. »
Ensuite Jésus dit à ses disciples : « Quand je vous ai envoyés sans argent, sans sac ni sandales, est-ce que vous avez manqué de quelque chose ? » Ils répondent : « Nous n'avons manqué de rien. » Il leur dit : « Maintenant, au contraire, celui qui a de l'argent doit le prendre. Celui qui a un sac doit le prendre aussi. Celui qui n'est pas armé doit vendre son vêtement pour acheter une arme. Dans les Livres Saints, on lit : “Les gens ont pris cet homme pour un bandit.” Oui, je vous le dis, il faut que cela m'arrive. En effet, pour moi, tout est bientôt fini. » Les disciples lui disent : « Seigneur, voici deux épées. » Jésus leur répond : « Cela suffit. »
Jésus sort et il va au mont des Oliviers, selon son habitude. Ses disciples le suivent. Quand il arrive à cet endroit, il leur dit : « Priez pour pouvoir résister quand l'esprit du mal vous tentera. » Jésus s'éloigne des disciples, il va quelques mètres plus loin. Il se met à genoux et il prie en disant : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe de souffrance ! Pourtant, ne fais pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Alors un ange du ciel se montre à lui pour lui redonner du courage. Jésus a peur et il est très inquiet, il prie avec plus de force encore. Sa sueur devient comme des gouttes de sang qui tombent par terre.
Après qu'il a prié, il se relève, il revient vers les disciples. Il les trouve en train de dormir : ils sont fatigués parce qu'ils sont tristes. Il leur dit : « Pourquoi est-ce que vous dormez ? Levez-vous et priez pour pouvoir résister quand l'esprit du mal vous tentera. »
Pendant que Jésus dit cela, une foule de gens arrive. Celui qui s'appelle Judas, l'un des douze apôtres, marche devant eux. Il vient auprès de Jésus pour l'embrasser. Jésus lui dit : « Judas, c'est en embrassant le Fils de l'homme que tu le livres ! »
Les disciples de Jésus voient ce qui va se passer. Ils lui demandent : « Seigneur, est-ce que nous devons nous servir de l'épée ? » L'un d'eux frappe le serviteur du grand-prêtre et il lui coupe l'oreille droite. Mais Jésus prend la parole : « Laissez faire ! Cela suffit. » Il touche l'oreille du serviteur et le guérit. Ensuite, Jésus dit aux chefs des prêtres, aux chefs des gardes du temple et aux anciens qui sont venus l'arrêter : « Vous êtes venus avec des épées et des bâtons, comme pour prendre un bandit ! Pourtant, tous les jours, j'étais avec vous dans le temple, et vous n'avez pas cherché à m'arrêter. Mais pour vous, maintenant, c'est le moment, c'est le moment où les forces du mal agissent dans la nuit. »
Ils prennent Jésus, ils l'emmènent et ils le font entrer dans la maison du grand-prêtre. Pierre les suit de loin. On a allumé un feu au milieu de la cour. Des gens sont assis autour du feu, et Pierre s'assoit avec eux. Une servante voit Pierre assis près du feu. Elle le regarde avec attention et elle dit : « Cet homme aussi était avec Jésus ! » Mais Pierre répond à la femme : « Non, je ne le connais pas ! »
Peu de temps après, un autre voit Pierre et il lui dit : « Tu es bien un des disciples de Jésus, toi aussi ! » Mais Pierre dit à cet homme : « Non, ce n'est pas vrai ! »
Une heure plus tard environ, un autre encore insiste en disant : « C'est sûr, celui-là aussi était avec Jésus ! En effet, il est de Galilée. » Mais Pierre répond : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Au même moment, pendant qu'il parle encore, un coq se met à chanter.Le Seigneur se retourne et il regarde Pierre dans les yeux. Alors Pierre se rappelle ce que le Seigneur lui avait dit. Il lui avait dit : « Aujourd'hui, avant que le coq chante, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. » Pierre sort de la cour et il pleure beaucoup.
Les hommes qui gardent Jésus se moquent de lui et ils le frappent. Ils cachent son visage et ils lui demandent : « Qui t'a frappé ? Devine ! » Et ils lui disent beaucoup d'autres choses pour l'insulter.
Quand il fait jour, les anciens du peuple, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi se réunissent. Ils font amener Jésus devant leur Tribunal, et ils lui demandent : « Est-ce que tu es le Messie ? Dis-le-nous ! » Jésus leur répond : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas, et si je vous pose une question, vous ne me répondrez pas. Mais à partir de maintenant, le Fils de l'homme va être assis à la droite du Dieu Puissant. » Alors tous lui disent : « Donc, toi, tu es le Fils de Dieu ? » Jésus leur répond : « Vous le dites vous-mêmes, je le suis. » Alors ils disent : « Nous n'avons plus besoin de témoins ! En effet, nous avons entendu nous-mêmes les paroles de sa bouche. »
Ensuite, ils se lèvent tous ensemble, et ils amènent Jésus chez Pilate. Là, ils se mettent à accuser Jésus en disant : « Nous avons trouvé cet homme en train de pousser notre peuple à la révolte. Il empêche les gens de payer l'impôt à l'empereur. Il dit qu'il est lui-même le Messie, un roi. » Pilate demande à Jésus : « Est-ce que tu es le roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui le dis. »
Pilate dit aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve pas de raison pour condamner cet homme. » Mais les gens insistent en disant : « Dans son enseignement, il pousse le peuple à la révolte. Il a commencé en Galilée, puis il est allé dans toute la Judée, et maintenant, il est venu ici. »
Pilate entend cela et il demande : « Est-ce que cet homme est galiléen ? » On lui répond que Jésus est de Galilée. C'est Hérode Antipas qui gouverne cette région, et il est, lui aussi, à Jérusalem à ce moment-là. Alors Pilate envoie Jésus chez Hérode.
Hérode est très content de voir Jésus. En effet, il a entendu parler de lui, et depuis longtemps, il a envie de le rencontrer. Il espère qu'il va le voir faire quelque chose d'extraordinaire. Il lui pose beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répond rien. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi sont aussi venus chez Hérode, et ils accusent Jésus avec force. Hérode et ses soldats insultent Jésus et ils se moquent de lui. Pour cela, ils lui mettent un vêtement magnifique. Ensuite Hérode renvoie Jésus chez Pilate. Avant, Hérode Antipas et Pilate étaient ennemis. Ce jour-là, ils deviennent amis.
Pilate réunit les chefs des prêtres, les autorités et le peuple. Il leur dit : « Vous m'avez amené cet homme en me disant : “Il pousse notre peuple à la révolte ! ” Alors je l'ai interrogé devant vous. Vous, vous l'accusez, mais moi, je n'ai pas trouvé de raison pour le condamner. Hérode Antipas n'en a pas trouvé non plus puisqu'il l'a renvoyé chez nous. Cet homme n'a donc rien fait pour mériter de mourir. C'est pourquoi je vais le faire frapper, ensuite je vais le libérer. »
Les gens se mettent à crier tous ensemble : « Fais mourir cet homme ! Libère-nous Barabbas ! » Barabbas a tué quelqu'un quand les gens se sont révoltés contre les Romains dans la ville. C'est pour cela qu'il est en prison.
Pilate veut libérer Jésus, et de nouveau il parle à la foule. Mais les gens crient : « Cloue-le sur une croix ! Sur une croix ! »
Une troisième fois, Pilate prend la parole et dit : « Qu'est-ce que cet homme a fait de mal ? Je ne trouve pas de raison pour le faire mourir. C'est pourquoi je vais le faire frapper et le libérer. » Mais les gens insistent en criant très fort : « Cloue-le sur une croix ! » Et leurs cris sont les plus forts. Alors Pilate décide de faire ce que la foule demande. Il libère celui qu'ils ont demandé, Barabbas. Pourtant on l'avait mis en prison parce qu'il avait tué quelqu'un pendant une révolte contre les Romains. Et Pilate livre Jésus à la foule en leur disant : « Faites-lui ce que vous voulez ! »
Les soldats emmènent Jésus. Ils rencontrent Simon, un homme de Cyrène, qui revient des champs. Ils l'obligent à mettre la croix sur son dos, pour qu'il la porte derrière Jésus.
Une grande foule suit Jésus. Des femmes pleurent et sont dans le deuil à cause de lui. Jésus se retourne vers elles et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Au contraire, pleurez à cause de vous et de vos enfants. Oui, le moment va venir où on dira : “Elles sont heureuses, les femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfant, celles qui n'en ont jamais eu et qui n'ont pas allaité de bébé ! ” Alors les gens se mettront à dire aux montagnes : “Tombez sur nous ! ” et aux collines : “Cachez-nous ! ” En effet, si on fait du mal à l'arbre vert, qu'est-ce qu'on fera donc à l'arbre mort ? »
On emmène aussi deux autres hommes, des bandits, pour les faire mourir avec Jésus.
Ils arrivent à l'endroit appelé « Le Crâne ». Là, les soldats clouent Jésus sur une croix. Ils clouent aussi les deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. Jésus dit : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Les soldats tirent au sort pour savoir qui aura ses vêtements. Puis ils les partagent entre eux.Le peuple est là et il regarde. Les chefs des Juifs se moquent de Jésus en disant : « Il a sauvé les autres. Eh bien, il n'a qu'à se sauver lui-même, s'il est vraiment le Messie, celui que Dieu a choisi ! » Les soldats aussi se moquent de Jésus. Ils s'approchent de lui et ils lui offrent du vinaigre en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Au-dessus de Jésus, on a mis une pancarte avec ces mots : « C'est le roi des Juifs. »
Un des bandits cloués sur une croix insulte Jésus en disant : « Tu dis que tu es le Messie. Alors, sauve-toi toi-même et sauve-nous aussi ! » Mais le deuxième bandit fait des reproches au premier en lui disant : « Tu es condamné à mort comme cet homme, et tu ne respectes même pas Dieu ? Pour toi et moi, la punition est juste. Oui, nous l'avons bien méritée, mais lui, il n'a rien fait de mal ! » Ensuite il dit à Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras comme roi. » Jésus lui répond : « Je te le dis, c'est la vérité : aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. »
Quand il est presque midi, le soleil s'arrête de briller. Dans tout le pays, il fait nuit jusqu'à trois heures de l'après-midi. Le rideau qui est dans le temple se déchire au milieu, en deux morceaux. Jésus pousse un grand cri, il dit : « Père, je remets ma vie dans tes mains. » Et, après qu'il a dit cela, il meurt.L'officier romain voit ce qui est arrivé, et il dit : « Gloire à Dieu ! Vraiment, cet homme était un juste ! »
Beaucoup de gens sont venus pour regarder ce spectacle. Ils voient ce qui est arrivé. Alors, tous rentrent chez eux, pleins de tristesse. Tous les amis de Jésus et les femmes qui l'ont accompagné depuis la Galilée se tiennent assez loin. Ils regardent ce qui se passe.
Il y a là un homme appelé Joseph, de la ville juive d'Arimathée. Il fait partie du Tribunal religieux. C'est un homme bon et juste, il attend le Royaume de Dieu. Il n'est pas d'accord avec ce que le Tribunal a décidé et fait. Joseph va voir Pilate, il lui demande le corps de Jésus. Ensuite, Joseph descend le corps de la croix, il l'enveloppe dans un drap et il le met dans une tombe creusée dans le rocher. Dans cette tombe, on n'a encore enterré personne. C'est vendredi, et le sabbat va commencer.
Les femmes qui ont accompagné Jésus depuis la Galilée viennent avec Joseph. Elles voient la tombe, elles regardent comment on place le corps de Jésus. Ensuite elles rentrent chez elles. Elles préparent l'huile et les parfums pour son corps, mais, le jour du sabbat, elles ne travaillent pas. En effet, c'est interdit par la loi.

MA RÉFLEXION :

Quand nous serons capable de donner notre vie pour les autres, nous agirons en vraie chrétien. Il y a plusieurs façons de donner sa vie, à chacun de nous de trouver la manière de donner notre vie. Il y aura beaucoup d'obstacle et de tentations pour ne pas le faire, alors laissons l'Esprit Saint agir en nous et prendre la décision la meilleure pour l'autre ! Amen !

samedi 23 mars 2013

Si nous le laissons continuer, tout le monde va croire en lui.

Jean 11,45-57

Beaucoup de Juifs sont allés chez Marie et ils ont vu ce que Jésus a fait. Ils se mettent à croire en lui. Mais certains d'entre eux vont trouver les Pharisiens et ils leur racontent ce que Jésus a fait. Alors les chefs des prêtres et les Pharisiens réunissent le Tribunal religieux et ils disent : « Cet homme fait beaucoup de signes étonnants. Qu'est-ce que nous allons faire ? Si nous le laissons continuer, tout le monde va croire en lui. Ensuite, les Romains vont agir, ils vont détruire notre temple et notre nation ! »
L'un des chefs juifs, nommé Caïphe, est grand-prêtre, cette année-là. Il leur dit : « Vous n'y comprenez rien ! Réfléchissez donc ! Pour vous, il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple. De cette façon, la nation entière ne sera pas détruite. »
Les paroles de Caïphe ne viennent pas de lui-même. En effet, cette année-là, c'est lui qui est grand-prêtre, et il parle comme un prophète. Il annonce que Jésus doit mourir pour la nation juive. Il doit mourir non seulement pour cette nation, mais aussi pour rassembler en un seul peuple les enfants de Dieu qui sont de tous les côtés.
À partir de ce jour-là, les chefs décident de faire mourir Jésus. C'est pourquoi il cesse d'aller et venir en public parmi le peuple. Mais il s'en va près du désert, dans un village appelé Éfraïm, et il reste là avec ses disciples. C'est bientôt la fête juive de la Pâque. Beaucoup de gens quittent leur région et ils vont à Jérusalem, avant la fête, pour se rendre purs. Ils sont dans le temple et ils cherchent Jésus. Ils se disent les uns aux autres : « Qu'est-ce que vous en pensez ? Jésus ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les chefs des prêtres et les Pharisiens ont donné cet ordre : « Si quelqu'un sait où Jésus se trouve, il doit venir le dire. Alors nous ferons arrêter Jésus. »

MA RÉFLEXION :

Cette phrase s'applique entièrement aujourd'hui. Nous l'avons vu juste avant le conclave où il y a eu essai de déstabilisation de l'Église. Qui pensez-vous était derrière ce putsch ? Cet être diabolique est toujours à l'oeuvre mais l'Esprit Saint est plus fort que lui. Le Mal essaie toujours de nous déstabiliser mais Dieu veille ! Cette phrase s'adresse aussi au vicaire du Christ qu'est le Saint Père François. Le bien a toujours fait peur à ceux et à celles qui ont choisi le Mal comme maître. Nous devons continuer à croire en Jésus, mort et ressuscité pour nous sauver. Nous devons agir comme le pape François agit, c'est-à-dire aimer même ceux et celles qui nous font du mal. Amen !

vendredi 22 mars 2013

De nouveau, des Juifs ramassent des pierres, pour les jeter sur Jésus

Jean 10,31-42

De nouveau, des Juifs ramassent des pierres, pour les jeter sur Jésus. Alors il leur dit : « Devant vous, j'ai fait beaucoup de bonnes actions de la part du Père. Pour laquelle de ces actions voulez-vous me tuer à coups de pierres ? » Ils lui répondent : « Ce n'est pas pour une bonne action que nous voulons te tuer à coups de pierres, mais parce que tu insultes Dieu. En effet, tu es seulement un homme et tu veux te faire Dieu ! » Jésus leur dit : « Dans votre loi, on lit cette parole de Dieu : “Vous êtes des dieux.” Dans cette parole des Livres Saints, Dieu parle aux êtres humains et il les appelle des dieux ! Or personne ne peut supprimer ce qu'il y a dans les Livres Saints. Moi, le Père m'a choisi et il m'a envoyé dans le monde, et je dis : “Je suis Fils de Dieu.” Mais vous, vous dites que j'insulte Dieu. Pourquoi donc ? Si je ne fais pas les actions de mon Père, ne me croyez pas ! Mais si je les fais, croyez-moi, ou croyez au moins à mes actions. De cette façon, vous saurez de mieux en mieux que le Père est en moi, et que je suis dans le Père. » Alors, de nouveau, ils cherchent à arrêter Jésus, mais il leur échappe.
Jésus retourne de l'autre côté du Jourdain, là où Jean baptisait au début. Jésus reste à cet endroit. Beaucoup de gens viennent le trouver et disent : « Jean n'a rien fait d'extraordinaire. Mais, tout ce qu'il a dit de Jésus, c'était vrai. » Et là, beaucoup de gens croient en Jésus.

MA RÉFLEXION :

Des pierres, il y en a des tonnes qui sont jetées sur ceux et celles qui veulent faire le bien aujourd'hui ! Le mal est considéré comme le bien de nos jours ! Si tu fais du mal, tu es bien regarder, c'est le monde à l'envers !!! Si tu oses faire une bonne action, on te ridiculise, on promeut le mal à temps et à contre-temps ! C'est la valeur sur laquelle le monde se bâti ! Ouf ! Vivement l'Amour de Dieu à temps et à contre-temps, vive le pape François ! Amen !

jeudi 21 mars 2013

Alors ils ramassent des pierres pour les lancer sur Jésus

Jean 8,51-59

Oui, je vous le dis, c'est la vérité : si quelqu'un obéit à mes paroles, il ne mourra jamais. » Les Juifs disent à Jésus : « Maintenant, nous le savons, il y a en toi un esprit mauvais. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu'un obéit à mes paroles, il ne mourra jamais.” Est-ce que tu es plus important qu'Abraham, notre père ? Lui, il est mort, les prophètes aussi sont morts. Tu te prends pour qui ? » Jésus leur répond : « Je ne cherche pas à me donner de la gloire moi-même, sinon ma gloire ne vaudrait rien. C'est mon Père qui me donne de la gloire. Vous dites de lui : “Il est notre Dieu”, mais vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais. Si je disais : “Je ne le connais pas”, je serais un menteur, comme vous. Mais je le connais et j'obéis à sa parole. Abraham, votre père, a été dans la joie. En effet, il a espéré voir le jour où j'allais venir. Il l'a vu et il a été rempli de joie. » Les Juifs disent à Jésus : « Tu n'as pas encore 50 ans et tu as vu Abraham ? » Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, avant qu'Abraham existe, “Je suis” . »
Alors ils ramassent des pierres pour les lancer sur Jésus, mais il se cache et il sort du temple.

MA RÉFLEXION :

On vous lancera des pierres à vous aussi ! Si vous dites trop fort que vous croyez en Jésus, en Dieu et que vous y tenez mordicus, on vous lapidera ! Pas avec des pierres, mais avec des mots lapidaires, on vous ridiculisera devant tous ! On fera croire que vous avez un esprit mauvais et on prendra toutes sortes de spécialistes pour le prouver. Mais Dieu est en vous et rien ne vous fera mourir, on ne pourra pas vous tuer ! Amen !

mercredi 20 mars 2013

Mais vous cherchez à me faire mourir, parce que vous n'acceptez pas mesparoles.

Jean 8, 31-42


Jésus dit aux Juifs qui ont cru en lui : « Si vous restez fidèles à mes paroles, vous serez vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui disent : « Nous sommes de la famille d'Abraham et nous n'avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu nous dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, c'est la vérité : tous ceux qui commettent des péchés sont esclaves du péché. L'esclave ne reste pas toujours dans la famille. Le fils, lui, reste dans la famille pour toujours. Donc si le Fils vous rend libres, vous serez vraiment libres. Je sais que vous êtes de la famille d'Abraham. Mais vous cherchez à me faire mourir, parce que vous n'acceptez pas mes paroles. Moi, je dis ce que j'ai vu chez mon Père. Mais vous, vous faites ce que vous avez appris de votre père. » Ils lui répondent : « Notre père, c'est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d'Abraham, vous feriez comme Abraham. Moi, je vous ai dit la vérité que j'ai apprise de Dieu. Pourtant, maintenant, vous cherchez à me faire mourir. Abraham n'a pas fait cela. Vous, vous faites comme votre père. » Ils lui répondent : « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes. Nous avons un seul Père, c'est Dieu. »
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez. En effet, je suis venu de Dieu et je suis ici à cause de lui. Ce n'est pas moi qui ai décidé de venir, mais c'est Dieu qui m'a envoyé.

MA RÉFLEXION :

Il y a plusieurs manières de faire mourir quelqu'un. On peut le faire par des paroles. C'est souvent ce qui se produit aujourd'hui quand quelqu'un ose dire sa foi ! Ça heurte certaines personnes de dire que l'on croit en l'Amour de Dieu pour le monde. Quand nous voulons le bien, souvent nous faisons rire de nous. On nous traite de personne trop émotive, trop naïve ! Ce n'est pas de la naïveté que de vouloir aider les autres. Cependant, je ne peux aider quelqu'un qui ne veut pas se faire aider ! Il faut d'abord que la personne s'aperçoive qu'elle a besoin d'aide. Comme les gens de l'époque de Jésus, si je ne me rend pas compte que j'ai besoin de l'autre, je ne peux être aidé et je demeure dans mes convictions sans accepter celles des autres. Amen !

mardi 19 mars 2013

Avant d'habiter avec Joseph, Marie attend un enfant par la puissance del'Esprit Saint.

Matthieu 1,16.18-21.24a

16Jacob est le père de Joseph. Joseph a pris Marie pour femme, et Marie est la mère de Jésus, qu'on appelle Christ. 18Voici comment Jésus-Christ est né. Marie, sa mère, est promise en mariage à Joseph. Mais, avant d'habiter avec Joseph, Marie attend un enfant par la puissance de l'Esprit Saint. 19Joseph, son fiancé, est un homme juste. Il ne veut pas accuser Marie devant tout le monde, alors il décide de la renvoyer en secret. 20Au moment où il pense à cela, l'ange du Seigneur se montre à lui dans un rêve. L'ange lui dit : « Joseph, fils de David, n'aie pas peur de prendre chez toi Marie, ta femme. Oui, l'enfant qui est dans son ventre vient de l'Esprit Saint. 21Elle va mettre au monde un fils, et toi, tu l'appelleras Jésus. En effet, c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 24Quand Joseph se réveille, il fait ce que l'ange du Seigneur lui a commandé. Il prend sa femme chez lui.

MA RÉFLEXION :

Un père qui accepte un enfant qui n'est pas de lui, c'est très commun aujourd'hui ! Ça n'a pas été plus facile pour Joseph à son époque. Il a passé par-dessus les "quant-dira-t-on ?" de son temps comme un père le ferais aujourd'hui. Quand nous aidons les jeunes d'aujourd'hui à devenir des adultes responsables, c'est la même chose que Joseph a fait avec son épouse, nous ne sommes pas obligé de le faire, nous pourrions laisser tomber ces jeunes en nous disant que c'est pas notre faute s'ils ont des difficultés, nous pourrions les rejeter comme Joseph aurait pu le faire avec son épouse. Quand l'Esprit Saint nous guide, nous pouvons faire des choses extraordinaires et qui nous surprennent nous-même. Amen !

lundi 18 mars 2013

« La lumière du monde, c'est moi. Si quelqu'un me suit, il ne marcherapas dans la nuit, mais il aura la lumière qui donne la vie. »

Jean 8,12-20

De nouveau, Jésus parle à la foule. Il dit : « La lumière du monde, c'est moi. Si quelqu'un me suit, il ne marchera pas dans la nuit, mais il aura la lumière qui donne la vie. » Alors les Pharisiens lui disent : « Tu es témoin pour toi-même, donc, ce que tu dis n'est pas valable ! » Jésus leur répond : « Oui, je suis témoin pour moi-même, mais ce que je dis est vrai. En effet, je sais d'où je suis venu, et je sais où je vais. Mais vous, vous ne savez pas d'où je viens, et vous ne savez pas où je vais. Vous jugez à la manière humaine. Moi, je ne juge personne, et même quand je juge, mon jugement est juste. En effet, je ne suis pas seul pour juger, je suis avec le Père qui m'a envoyé. Dans votre loi, on lit : “Quand deux témoins disent la même chose, on doit croire ce qu'ils disent.” Je suis témoin pour moi-même, et le Père qui m'a envoyé est aussi mon témoin. » Les Pharisiens lui demandent : « Où est ton père ? » Jésus leur répond : « Vous ne me connaissez pas et vous ne connaissez pas mon Père non plus. En effet, si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
Jésus leur dit cela au moment où il enseigne dans le temple. Il est près de l'endroit où on met les offrandes. Personne ne l'arrête parce que pour lui, ce n'est pas encore le moment.

MA RÉFLEXION :

Quand nous ne voulons pas connaître Jésus, toutes les raisons sont bonnes pour le faire. Jésus c'est qui aujourd'hui ? C'est celui ou celle que nous ne voulons pas voir pour ne pas l'aider. Ce sont ces pauvres qu'on garde dans la misère pour ne pas qu'ils se révoltent contre l'injustice qu'on leurs fait. C'est lui Jésus, ne cherchons pas plus loin. Regardons nos vies, nos agissements pour reconnaître Jésus, il est là, tout près de moi ! Amen !

dimanche 17 mars 2013

« Parmi vous, celui qui n'a jamais commis de péché, qu'il lui jette lapremière pierre ! »

Jean 8,1-11

Jésus va au mont des Oliviers. Le matin suivant, de bonne heure, il retourne dans le temple, et tout le monde vient auprès de lui. Jésus s'assoit et se met à enseigner. Les maîtres de la loi et les Pharisiens amènent une femme et ils la placent devant tout le monde. On vient de la surprendre en train de commettre un adultère. Les maîtres de la loi et les Pharisiens disent à Jésus : « Maître, on a surpris cette femme juste au moment où elle commettait un adultère. Dans la loi, Moïse nous a commandé de tuer ces femmes-là en leur jetant des pierres. Et toi, qu'est-ce que tu dis ? »
Ils disent cela pour lui tendre un piège. En effet, ils veulent avoir une raison pour l'accuser. Mais Jésus se baisse et il se met à faire des traits sur le sol, avec son doigt. Les maîtres de la loi et les Pharisiens continuent à l'interroger. Alors Jésus se redresse et leur dit : « Parmi vous, celui qui n'a jamais commis de péché, qu'il lui jette la première pierre ! »
Ensuite, Jésus se baisse de nouveau et il se remet à faire des traits sur le sol. Quand les gens entendent ces paroles, ils s'en vont l'un après l'autre, les plus vieux d'abord. Jésus reste seul avec la femme, et elle est toujours là devant lui. Jésus se redresse et lui dit : « Où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? » La femme lui répond : « Personne, Seigneur. » Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Tu peux t'en aller, et maintenant, ne commets plus de péché. »

MA RÉFLEXION :

Où est l"homme qui a commis l'adultère avec cette femme ? Où est la justice ? Ces gens qui condamnent, qui voient le péché de l'autre pour mieux cacher le leur, sont les premiers qui jettent la pierre et aujourd'hui, ces gens n'ont aucune crainte de jeter la première pierre. Comment ces gens, à la fin de leur vie, analyseront-ils leur vie ? Je n'ai pas à jeter la première pierre, parce que, moi-même, je suis pécheur et j'ai à demander pardon pour mes fautes. Personne n'a à jeter la pierre à l'autre. Faisons d'abord un examen de conscience, ce qui nous obligera à jeter la pierre par terre ! Amen !

vendredi 15 mars 2013

Est-ce que Jésus est le Messie ?

Jean 7,1-2.10.25-30

Après cela, Jésus continue à aller dans toute la Galilée. En effet, il ne veut pas aller en Judée, parce que les chefs juifs cherchent à le faire mourir. C'est bientôt la fête juive des Huttes. Mais quand ses frères sont partis à la fête, Jésus y va, lui aussi, sans se montrer, en secret.
Quelques habitants de Jérusalem disent : « Cet homme, c'est bien celui qu'on cherche à tuer ? Regardez ! Il parle devant tout le monde, et personne ne lui dit rien. Est-ce que nos chefs ont vraiment reconnu qu'il est le Messie ? Mais cet homme, nous savons d'où il vient. Quand le Messie viendra, personne ne saura d'où il vient. »
À ce moment-là, Jésus enseigne dans le temple, il dit d'une voix forte : « Vous me connaissez donc ? Vous savez donc d'où je viens ? Pourtant, ce n'est pas moi qui ai décidé de venir. Mais celui qui m'a envoyé mérite votre confiance. Lui, vous ne le connaissez pas, moi, je le connais. Oui, je viens de chez lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »
Alors les gens cherchent à arrêter Jésus, mais personne ne peut le prendre. En effet, pour lui, ce n'est pas encore le moment. 31Pourtant, dans la foule, beaucoup de gens croient en lui. Ils disent : « Quand le Messie viendra, est-ce qu'il fera plus de signes étonnants que cet homme-là ? »

MA RÉFLEXION :

Par les Évangiles, Jésus est vraiment le Messie. Celui qui vient nous sauver, pas seulement hier mais aujourd'hui et demain aussi ! Nous avons, nous aussi, à annoncer qu'il est bel et bien le Messie si nous croyons en sa Parole. Cette Parole qui doit devenir Vie dans notre monde. Il ne faut pas que la Parole reste sur le papier mais nait dans nos coeurs d'abord pour se répandre autour de nous. Amen !

jeudi 14 mars 2013

Vive notre nouveau pape François !

Jean 5,31-47

« Si je suis témoin pour moi-même, ce que je dis n'est pas valable. Mais c'est quelqu'un d'autre qui est mon témoin, et je sais que son témoignage à mon sujet est vrai. Vous, vous avez envoyé des messagers à Jean-Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, je n'ai pas besoin qu'un homme soit mon témoin. Mais je dis cela pour que vous soyez sauvés. Jean était comme une lampe qu'on allume et qui éclaire. Et pendant un moment, vous avez accepté de vous réjouir à sa lumière.
« Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean. En effet, le travail que le Père m'a donné à faire, le travail que je fais, me rend témoignage et il montre que le Père m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé est aussi mon témoin. Mais vous n'avez jamais écouté sa voix et vous n'avez jamais vu son visage. Vous ne croyez pas celui que le Père a envoyé. C'est pourquoi vous n'accueillez pas ses paroles.
« Vous étudiez les Livres Saints et vous pensez trouver en eux la vie avec Dieu pour toujours. Et ce sont les Livres Saints qui me rendent témoignage. Mais vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vraie vie.
« Je ne désire pas que les gens me fassent des compliments, mais je vous connais : vous n'avez pas en vous d'amour pour Dieu. Moi, je suis venu de la part de mon Père, et vous ne voulez pas me recevoir. Mais quand quelqu'un d'autre décide lui-même de venir, vous le recevez. Vous aimez vous faire des compliments les uns aux autres, mais vous ne cherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul. Alors comment pouvez-vous croire ?
« Ne pensez pas que je vous accuserai devant mon Père. Vous mettez votre espoir en Moïse, et c'est Moïse qui vous accusera. En effet, si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi. Oui, Moïse a parlé de moi dans ses livres, mais vous ne croyez pas ce que Moïse a écrit. Alors comment pouvez-vous croire ce que je dis ? »

MA RÉFLEXION :

Le Père nous envoie François, l'écouterons-nous. Son humilité est sa force, et quelle force ! Cette humilité nous parle, il nous donne l'exemple face aux autres. Nous n'avons pas à être arrogeant ou méprisant envers les autres, nous avons à courber la tête en signe de cette humilité ! Merci Seigneur de nous envoyer un tel pape qui porte le même nom que le plus pauvre des pauvres. Amen !

mercredi 13 mars 2013

Si quelqu'un écoute mes paroles, il passe de la mort à la vie.

Jean 5,17-30

Mais Jésus leur dit : « Mon Père travaille depuis toujours, et moi aussi, je travaille. » À cause de cette parole, les chefs juifs cherchent encore plus à faire mourir Jésus. En effet, Jésus ne respecte pas le sabbat. Mais surtout il dit que Dieu est son Père, et ainsi, il se fait égal à Dieu.
Jésus reprend la parole et dit : « Oui, je vous le dis, c'est la vérité, le Fils ne peut décider lui-même ce qu'il doit faire. Il voit ce que le Père fait et il fait seulement cela. Ce que le Père fait, le Fils le fait aussi. Le Père aime le Fils et il lui montre tout ce qu'il fait. Il lui montrera des actions encore plus grandes, et vous serez très étonnés. En effet, le Père réveille les morts et il leur donne la vie. De la même façon, le Fils donne la vie à qui il veut. Et le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le pouvoir pour juger. Ainsi, tous respecteront le Fils, comme tous respectent le Père. Le Père a envoyé le Fils. Si quelqu'un ne respecte pas le Fils, il ne respecte pas non plus le Père.
« Oui, je vous le dis, c'est la vérité, si quelqu'un écoute mes paroles et croit au Père qui m'a envoyé, il vit avec Dieu pour toujours. Il n'est pas condamné, mais il est passé de la mort à la vie. Oui, je vous le dis, c'est la vérité, le moment arrive, et c'est maintenant : les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'entendront vivront. Le Père possède la vie, le Fils aussi possède la vie. C'est le Père qui lui a donné cela. Et il a donné au Fils le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne soyez pas étonnés de toutes ces choses. Le moment arrive où tous les morts qui sont dans les tombes entendront la voix du Fils de l'homme. Alors ils sortiront de leurs tombes. Ceux qui ont fait le bien se relèveront de la mort pour vivre. Ceux qui ont fait le mal se relèveront de la mort pour être condamnés. »
« Je ne peux rien faire par moi-même. Je juge d'après ce que le Père me dit, et mon jugement est juste. En effet, je ne cherche pas à faire ce que je veux, mais à faire la volonté de celui qui m'a envoyé.

MA RÉFLEXION :

Pas seulement entendre cette Parole comme tout le monde peut le faire mais bien écouter cette Parole. Pas seulement écouter cette Parole mais la mettre en pratique dans sa vie parce que c'est une Parole de Vie, c'est une Parole qui fait vivre ! La dernière phrase est primordiale : "... JE NE CHERCHE PAS À FAIRE CE QUE JE VEUX, MAIS À FAIRE LA VOLONTÉ DE CELUI QUI M'A ENVOYÉ." Cette Parole s'applique à moi et pour la mission que je dois faire. Amen !

mardi 12 mars 2013

Il a guéri quelqu'un le jour du sabbat

Jean 5,1-16


Ensuite il y a une fête juive, et Jésus va à Jérusalem. À Jérusalem, près de la porte des Moutons, se trouve une piscine avec cinq rangées de colonnes. En hébreu, on l'appelle Bethzata. Sous ces colonnes, beaucoup de malades sont couchés : des aveugles, des boiteux, des paralysés. Parmi eux, il y a un homme malade depuis 38 ans. Jésus voit qu'il est couché et il apprend que cet homme est malade depuis déjà longtemps. Il lui demande : « Est-ce que tu veux guérir ? » Le malade lui répond : « Seigneur, je n'ai personne pour me descendre dans la piscine quand l'eau se met en mouvement. Et pendant que j'essaie d'y aller, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ta natte et marche ! » Aussitôt, l'homme est guéri. Il prend sa natte et il se met à marcher. Cela se passe le jour du sabbat.Alors des chefs juifs disent à l'homme guéri : « C'est le jour du sabbat, et tu n'as pas le droit de porter ta natte. » Il leur répond : « Celui qui m'a guéri m'a dit : “Prends ta natte et marche ! ” » Ces gens lui demandent : « Qui est cet homme qui t'a dit : “Prends ta natte et marche” ? » Mais celui qui a été guéri n'en sait rien. En effet, Jésus est parti, parce qu'il y avait beaucoup de monde à cet endroit.
Plus tard, Jésus le rencontre dans le temple et il lui dit : « Maintenant tu es guéri. Ne commets plus de péché, sinon il t'arrivera quelque chose de plus grave. » L'homme va dire aux chefs juifs : « C'est Jésus qui m'a guéri. » Alors ils cherchent à faire du mal à Jésus, parce qu'il a guéri quelqu'un le jour du sabbat.

MA RÉFLEXION :

L'humain avant le sabbat. Ça toujours été la manière de fonctionner de Jésus. C'est ce que nous devons faire nous aussi ! J'aide avant de demander de quelle religion es-tu. Nous sommes tous et toutes fils et filles de Dieu. Il ne se préoccupe pas de quelle religion nous sommes, il demande juste qu'on aime ceux et celles que l'on va aider ou s'aimer soi-même et demander son amour qu'il donne sans compter. Amen !

lundi 11 mars 2013

Jésus lui dit : « Va chez toi ! Ton fils est bien vivant. » L'hommecroit à la parole de Jésus.

Jean 4,43-54

Deux jours après, Jésus quitte cet endroit et il va en Galilée. Lui-même avait affirmé : « Un prophète n'est pas respecté dans son pays. » Mais quand il arrive en Galilée, les Galiléens le reçoivent bien. En effet, eux aussi sont allés à Jérusalem pour la fête de la Pâque et ils ont vu tout ce que Jésus a fait.
Jésus revient donc à Cana, en Galilée, où il a changé l'eau en vin. Il y a là un fonctionnaire important. Son fils est malade à Capernaüm. Le fonctionnaire entend dire que Jésus arrive de Judée en Galilée. Alors il va le trouver et il lui dit : « Je t'en prie, viens à Capernaüm pour guérir mon fils. Il est mourant. » Jésus lui dit : « Vous voulez voir des signes et des choses extraordinaires, sinon, vous ne croyez pas ! » Le fonctionnaire lui répond : « Seigneur, viens chez moi avant que mon enfant meure ! » Jésus lui dit : « Va chez toi ! Ton fils est bien vivant. » L'homme croit à la parole de Jésus et il part.Il est encore sur le chemin quand ses serviteurs viennent à sa rencontre. Ils lui disent : « Ton enfant est bien vivant ! » Le fonctionnaire leur demande : « À quelle heure est-ce qu'il s'est trouvé mieux ? » Ils lui répondent : « Hier, à une heure de l'après-midi, la fièvre l'a quitté. » Le père s'aperçoit que c'est l'heure où Jésus lui a dit : « Ton fils est bien vivant. » Alors le fonctionnaire croit en Jésus et toute sa famille aussi.
C'est le deuxième signe étonnant que Jésus fait. Cela se passe quand il revient de Judée en Galilée.

MA RÉFLEXION :

La foi, c'est ce qui guérit le corps et l'âme. Jésus ne guérit pas, c'est la foi de celui qui croit en lui qui guérit, Jésus le dit partout dans son Évangile. Une toute petite foi fait des miracles. Cette confiance en l'Esprit Saint, en l'Esprit du Père et du Fils guérit tous les maux. Amen !

samedi 2 mars 2013

« Cet homme accueille les pécheurs et il mange avec eux ! »

Luc 15,1-3.11-32

Les employés des impôts et les pécheurs s'approchent tous de Jésus pour l'écouter. Les Pharisiens et les maîtres de la loi critiquent Jésus et disent : « Cet homme accueille les pécheurs et il mange avec eux ! »
11Jésus dit encore : « Un homme a deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi ma part d'héritage.” Alors le père partage ses richesses entre ses deux fils. Quelques jours après, le plus jeune fils vend tout ce qu'il a reçu et il part avec l'argent dans un pays éloigné. Là, il se conduit très mal et il dépense tout son argent. Quand il a tout dépensé, une grande famine arrive dans le pays, et le fils commence à manquer de tout. Il va travailler pour un habitant de ce pays. Cet homme l'envoie dans les champs garder les cochons. Le fils a envie de manger la nourriture des cochons, mais personne ne lui en donne. Alors il se met à réfléchir. Il se dit : “Chez mon père, tous les ouvriers ont assez à manger, et même ils en ont trop ! Et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais partir pour retourner chez mon père et je vais lui dire : Père, j'ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Fais comme si j'étais l'un de tes ouvriers.” Il part pour retourner chez son père. « Le fils est encore loin. Mais son père le voit et il est plein de pitié pour lui. Il court à sa rencontre, il le serre contre lui et l'embrasse.Alors le fils dit à son père : “Père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite ! Apportez le plus beau vêtement et habillez mon fils. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Amenez le veau qu'on a fait grossir et tuez-le. Mangeons et faisons la fête. Oui, mon fils qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé ! ” Ils commencent à faire la fête.
« Pendant ce temps, le fils aîné travaillait dans les champs. Quand il revient et s'approche de la maison, il entend de la musique et des danses. Il appelle un des serviteurs et il lui demande ce qui se passe. Le serviteur lui répond : “C'est ton frère qui est arrivé. Et ton père a fait tuer le gros veau, parce qu'il a retrouvé son fils en bonne santé.” 2Alors le fils aîné se met en colère et il ne veut pas entrer dans la maison. Le père sort pour lui demander d'entrer, mais le fils aîné répond à son père : “Écoute ! Depuis de nombreuses années, je travaille pour toi. Je n'ai jamais refusé d'obéir à tes ordres. Pourtant, tu ne m'as jamais donné une petite chèvre pour faire la fête avec mes amis. Ton fils qui est là a mangé tout ton argent avec des filles, mais quand il arrive, tu fais tuer le gros veau pour lui ! ” Le père lui répond : “Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait faire la fête et nous réjouir. En effet, ton frère qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé.” »

MA RÉFLEXION :

Dieu accueille tout le monde, même ceux et celles qui ne sont pas toujours accueilli par nous-même ! Comment puis-je être accueil pour l'autre ? Amen !